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|  | UNE INTRODUCTION À LA COSMOLOGIE DU XXIÉME SIÈCLE.
               
           TROISIÈME PARTIE
            CRÉATION DE L'ÉCHELLE DES ÉLÉMENTS NATURELS
             CHAPITRE 11
             CONCERNANT L'OBSCURITÉ
              
             95. Le texte biblique ne ment pas. Au quatrième jour de
            la Genèse, il nous est dit que Dieu a créé les étoiles pour séparer la Lumière
            des Ténèbres. Je cite : "Et ce fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands
            luminaires, le plus grand luminaire pour régir le jour, et le plus petit
            luminaire pour régir la nuit, et les étoiles, et il les plaça dans l'étendue
            des cieux pour éclairer la terre, pour régir le jour et la nuit, et pour
            séparer la lumière des ténèbres". Qui n'a jamais lu ce texte : "Et
            Dieu créa les étoiles, et les plaça dans l'étendue des cieux pour séparer la
            lumière des ténèbres". L'auteur de la Genèse nous dit d'abord que Dieu a
            créé la Lumière, puis déclare qu'une fois la Lumière créée, Il l'a séparée des
            Ténèbres.
             
             96. Eh bien, les options qui s'offrent à nous sont ce
            qu'elles sont, et elles n'admettent pas de revirement. Dieu a créé la Lumière,
            puis l'a séparée des Ténèbres, et a créé les étoiles pour séparer la Lumière
            des Ténèbres. La question est de savoir ce qui se passerait maintenant si, là
            où Moïse a écrit Lumière, on mettait le manteau de glace  dont nous avons suivi la création.
            L'atmosphère commencerait-elle à se réchauffer ? Et si nous prenions un crayon
            et du papier et que nous tracions des lignes. Nous dessinons un cercle dans un
            coin du papier et l'appelons Terre. Du côté opposé, nous dessinons un autre
            cercle et l'appelons « Ténèbres ». Nous dessinons maintenant un mur
            de séparation au milieu entre la Terre et les Ténèbres, que nous appelons
            Étoiles. C'est l'image que l'on obtient en mettant la Terre là où Moïse a mis
            la Lumière. Et, en fait, si nous regardons le ciel, nous voyons que les Cieux
            agissent comme un mur de séparation entre la Terre et le cosmos extérieur.
             97. Conclusion : Si Dieu a créé la Lumière et l'a séparée
            des Ténèbres, alors la Terre se trouvait à cette époque dans cette région dont
            les étoiles la séparent maintenant. Ou, en d'autres termes, avant qu'Il ne crée
            la Lumière, la Terre était au milieu des Ténèbres.
             98. Je me rends compte que cette façon simple de
            fabriquer de la logique peut sembler au lecteur un art sinistre de compliquer
            encore plus les choses. La vérité est qu'autant que je le veuille, je n'arrive
            pas à trouver la complication, et c'est peut-être pour cela que je me jette
            dans la recréation d'événements géo-historiques sans penser à l'opinion des
            siècles. Au moment de vérité, qui est celui qui nous intéresse ici, le problème
            est de savoir où, dans quelle région de l'espace extra-atmosphérique se
            trouvent ces Ténèbres qui couvraient la face de l'Abîme lorsque Dieu a dit :
            Que la lumière soit.
             99. L'Apocalypse se limite à nous informer de la distance
            astronomique que Dieu a placée entre les Ténèbres et la Lumière. Il ne donne
            pas de chiffres ni de coordonnées intergalactiques. Il nous dit que Dieu a créé
            la Terre et qu'entre la Terre et sa région d'origine, il a placé les Cieux. Une
            traduction merveilleuse et révolutionnaire qui nous laisse cloués au siège et
            nous place exactement là où notre Créateur voulait nous voir : au milieu des
            ténèbres et regardant les cieux. Alors à quoi bon avoir les pieds sur terre si,
            en fin de compte, celui qui a la tête dans les nuages est celui qui voit le
            mieux les choses ?
             100. Une question supplémentaire vient à l'esprit : Dieu
            a-t-il créé les étoiles pour séparer la Terre de sa région d'origine sans autre
            raison que de dessiner sur la voûte du firmament le zodiaque ? ou a-t-il donné
            aux cieux des dimensions galactiques pour une autre raison ? La réponse
            positive implique l'affirmation d'une impossibilité historique, ni plus ni
            moins que le fait qu'un homme d'il y a trois mille cinq cents ans aurait
            réalisé, sans jamais avoir observé le cosmos, que notre Univers est une Galaxie
            au cœur d'un océan de galaxies en mouvement, ce qui explique pourquoi Dieu a
            donné à nos Cieux leurs dimensions astronomiques actuelles.
              
             CHAPITRE 13
             CRÉATION DE L'ÉCHELLE DES ÉLÉMENTS NATURELS
              
             101. Mais continuons. La lumière ayant été créée (un processus
            que nous avons décrit en suivant la ligne temporelle avec laquelle Dieu a,
            depuis Sa Genèse, défié la Science de tous les temps, en marchant sur cette
            ligne nous sommes arrivés à la Fusion de la Croûte Primaire et à la Sublimation
            de l'Atmosphère Primaire qui en a résulté, l'usine où Dieu a produit le Manteau
            de glace qui, durant le Matin du Premier Jour, a couvert la sphéricité de la
            planète Terre, et sans juger les processus mécaniques vu le caractère naturel
            du sujet : Fusion de la première croûte et sublimation de l'atmosphère
            primordiale), nous avons laissé la question de l'Apocalypse quelque peu en
            suspens jusqu'à ce que l'occasion nous permette de remettre les pieds sur
            terre.
             102. Et sans entrer dans d'autres détails, nous revenons
            au Texte, dont la lecture des lettres nous met d'accord sur le fait que la
            définition du Verbe Créateur, par l'identité duquel il quitte la terre des
            métaphores, hyperboles, mythes et autres entités de légende, a fait de "la
            Lumière" une Clé de Champolion, à l'aide de
            laquelle la Révélation est interprétée, contre toute opinion, théologique ou
            scientifique, souscrite aujourd'hui, comme disant que Dieu a séparé la Terre de
            sa région d'origine et l'a introduite dans le Ciel, conclusion qui se déduit du
            Texte : "et Dieu vit que la Lumière était bonne, et il la sépara des
            Ténèbres", une affirmation qui, à la lumière de cette Interprétation, me
            pousse à admirer le courage que l'auteur humain y a mis en osant, sans science,
            confesser une telle affirmation de séparation Lumière-Ténèbres par la main du
            même Dieu qui a créé la Terre et les Cieux. C'est précisément dans l'ignorance
            de Moïse que réside la Sagesse de celui qui lui a dicté le Texte et par son
            silence, son Scribe est devenu l'homme le plus sage de son temps. Dans une
            section consacrée à l'ignorance de Moïse en tant que scribe de Dieu, nous
            reviendrons sur le sujet de l'omniscience du Seigneur qui lui a dicté le récit
            de la création de l'univers. Ou bien tout n'a-t-il pas commencé pour nous
            lorsque la Terre a été créée ?
             103 Nous savons qu'il est dit que la véritable histoire
            de l'Homme remonte avant même l'existence de la Terre. Or, ni l'existence de
            l'Homme n'est transcendante au Cosmos, ni la connaissance de la structure des
            galaxies n'est vitale à l'existence de l'Homme. Ainsi, si l'Homme n'existait
            pas, le Cosmos serait toujours là où il est, suivant son propre chemin, et si
            l'Homme ne connaissait pas la structure du Cosmos, l'Homme ne cesserait pas
            d'être ce qu'il est. Cela ne veut pas dire que l'importance de la Connaissance
            de l'Univers n'a pas de valeur existentielle spécifique pour nous ; et c'est
            pour préciser que la connaissance qui est d'une transcendance vitale pour
            l'Homme en tant qu'Être est la Connaissance de Dieu ; et puisque en Dieu vient
            le Créateur, la Science de la Création vient dans le lot, pour parler avec joie
            dans le corps.
             104 Certains se demanderont pourquoi alors Dieu a gardé
            dans le silence le souvenir de la création de la Terre et des Cieux, séparant
            le Créateur en Dieu du Seigneur. Une posture que Dieu a maintenue dans le
            Christ, tenant la Foi et l'Intelligence à la manière de deux bras joints à un
            seul corps, nés pour obéir à la même Volonté, mais le mouvement de chaque bras
            soumis à la pensée de la tête, sous les impulsions de laquelle tout le corps se
            meut. Et je répondrai à cette simple question en affirmant qu'il en a été ainsi
            en vérité. En même temps, je nierai que, dès le début, Dieu aurait disposé la
            Connaissance du Créateur en Lui-même selon ce modèle de croissance dans les conditions
            de la Science du Bien et du Mal. Cela s'est passé comme cela s'est passé et il
            n'y a pas de remède. Et parce que c'est arrivé, la Formation de l'Intelligence
            à l'Image et à la Ressemblance de celle de notre Créateur a connu un revers en
            cours de route, ce qui a obligé Dieu, en effet, à placer devant la Connaissance
            de la Science de la Création la Connaissance de l'arbre de la science du Bien
            et du Mal, dont le fruit, comme nous le savons, est la Guerre.
             105 Je ne sais pas si le lecteur de ces lignes a saisi
            les lois de cette Science. Pour ma part, je crois que la structure de ce fruit
            est assumée, et à partir de la connaissance qui vient de l'expérience, je peux
            écrire ce qui, avec la connaissance qui vient de la théorie, a pris forme dans
            la langue du Premier Homme, à savoir : "Maudit est quiconque mange de ce
            fruit, et maudit est celui qui donne à manger du fruit de l'arbre de la science
            du bien et du mal". Dernière confession qui me ramène au point à partir
            duquel nous avons commencé ce petit voyage, en parlant de la Séparation de la
            Lumière que Dieu effectuera une fois qu'Il l'aura créée dans les Ténèbres. J'ai
            écrit à ce sujet que tant que l'Ignorance avait sa Loi, l'impossibilité
            d'entrer dans son Contenu a conduit les uns, les théologiens, et les autres,
            les scientifiques, à rendre à Dieu sa Genèse enveloppée dans le papier des
            métaphores et des mythes. Mais une fois que la Lumière a été traduite par le
            Manteau de Glace qui, à la fin du Premier Jour, recouvrait la surface de la
            Terre, un Manteau de Glace produit par la Sublimation de l'Atmosphère
            Primordiale issue de la Fusion de la Croûte Primaire, il ne reste plus qu'à
            mettre le feu au papier de la Tradition Théologique et de la Cosmologie du
            20ème siècle, souffler sur les cendres, débarrasser la table et recommencer à
            travailler à partir des Informations que Dieu nous donne dans son Livre. Je
            reviendrai peut-être sur ce sujet dans une autre section, et je l'ai peut-être
            déjà fait dans une précédente. Cela n'a pas d'importance. Et je ne dis pas cela
            parce que je suis de ceux qui croient qu'une vérité est plus ou moins vraie
            selon le nombre de fois que le marteau tombe sur la tête de l'imbécile du
            moment. Je le dis en pensant que la vie est une pensée qui se fait à partir de
            racines universelles, et ce n'est pas parce qu'on fait un rêve plusieurs fois
            que ce rêve acquiert plus de sens, ni parce qu'on arrête de rêver que le corps
            perd le bénéfice que lui procure le repos nocturne. Pas du tout !
             106. car l'inconséquence de l'homme par rapport au Cosmos
            est un fait ; la Vérité existe en soi, même s'il n'y a personne dans l'Univers.
            Je peux cesser d'exister maintenant, mais la Vérité était avant moi et restera
            sans moi.
             107. Quant à ma manie de revenir à un point de
            restauration, qui peut être un aujourd'hui et un autre demain, elle est plutôt
            due à la nécessité de maintenir un point de référence commun entre l'écrivain
            et le lecteur. Par inertie, l'essayiste a tendance à se perdre dans ses pensées
            et le lecteur à s'accrocher à une idée précise. Et le cas qui nous occupe étant
            d'une telle complexité, autant je voudrais passer sur lui le drap de la
            simplicité, le fait est que renvoyer la Cosmologie et la Théologie, touchant sa
            position vis-à-vis de la Genèse de Moïse, loin de la table de travail sur la
            surface de laquelle l'esprit de l'Intelligence de Dieu se meut en ce XXIe
            siècle, suppose un acte plus proche de l'art que de la science, en supposant
            que l'écriture soit un art, et que donner une expression à la pensée soit un
            art ; Ce à quoi je souscris personnellement, et que je déduis des philosophes
            et des héros des révolutions du deuxième millénaire, les premiers aiguisant
            leur plume avec l'art du polémiste et les seconds leur épée avec l'art des
            philosophes. Par deux fois, ce mariage a apporté au monde deux événements pour
            l'éternité : la Révolution française et la Révolution russe.
             108. Le problème ne réside donc pas dans la Parole, mais
            dans l'utilisation de l'art de sa science. Dans ce cas, la vérité, et non le
            pouvoir, est le principe et la fin. Et donc l'homme étant inconséquent et la
            Vérité éternelle, l'opinion humaine est une poussière sur la table. Dont Nous
            avons déblayé la surface afin de mettre la Terre à sa place pour le jour où
            Dieu créa la Lumière, et où, une fois créée : "Il l'a séparée des
            Ténèbres.
             109 - Pour en revenir au point de la restauration, je
            dirai que quiconque a deux yeux dans son visage voit que lorsque la Lumière fut
            créée dans les Ténèbres, la Terre, la Lumière étant le manteau de glace qui, à
            la fin du Premier Jour, recouvrait sa surface, la Terre était dans les
            Ténèbres. Région dont Dieu l'a séparée après la création de la Lumière,
            c'est-à-dire du manteau de glace qui recouvrait la sphéricité de la Terre à la
            fin du Premier Jour, comme il est écrit il y a trois mille cinq cents ans :
            "et Dieu vit que la lumière était bonne, et il la sépara des
            Ténèbres". S'il l'a séparée, c'est parce qu'elle était là. Et si Dieu a
            ensuite créé les étoiles pour séparer la Lumière des Ténèbres, comme il est
            écrit dans le Quatrième Jour : "Dieu fit les deux grands luminaires, le
            plus grand pour régir le jour, et le plus petit pour régir la nuit, et les
            étoiles ; il les plaça dans l'étendue des cieux pour éclairer la terre, pour
            régir le jour et la nuit, et pour séparer la Lumière des Ténèbres".
             110. Ainsi, en traduisant dans cette ligne du hiéroglyphe
            de Moïse "Lumière" par "Manteau de glace", nous avons que
            la Terre était dans une Région en dehors des Cieux. Une traduction étonnante et
            stupéfiante qui, si ce n'était le fait que c'est Dieu qui la souscrit et Son
            Scribe qui l'écrit avec le Bâton de commandement qu'Il a utilisé pour séparer
            les eaux de la Mer Rouge, notre intelligence serait projetée dans le monde des
            extraterrestres et là où j'ai mis C pour Cosmologie, je devrais mettre F pour
            fantaisie. Cette assise, parce que l'assise le mérite, et puisque la porte est
            maintenant ouverte, entrons.
             111. Comment Dieu a produit ce changement d'une région de
            l'Espace Général à la région où il se trouve actuellement, l'auteur n'en dit
            rien. Il n'a rien dit non plus sur la nature spécifique de la région d'origine
            où Dieu a créé la Terre. Je ne vais pas non plus entrer dans les détails pour
            le moment. Lorsque cela conviendra à cette cosmologie, nous tirerons un voile
            sur elle. Il suffit pour l'instant d'accepter que Dieu a créé la Terre en
            dehors de nos Cieux, au-delà des constellations de notre galaxie, dans l'Abîme
            couvert par les Ténèbres.
             112. En effet, pour revenir au sujet de la formation de
            la croûte secondaire et de la sublimation de l'atmosphère primordiale, le fait
            que la Terre se trouvait dans une région soumise au zéro absolu a été
            l'accélérateur utilisé par Dieu pour créer la calotte glaciaire. Nous voyons
            comment Mars, étant à une plus grande distance, son atmosphère n'est pas passée
            par le processus de sublimation que la Terre a connu. La singularité que la
            Biosphère ouvre parmi les planètes parle de l'existence d'une période
            géo-historique spéciale, qui, aussi incroyable qu'elle puisse nous paraître,
            est découverte dans l'Apocalypse lorsque Dieu déclare que la singularité de la
            Biosphère obéit et est la réponse à la région d'origine où Il l'a créée. Cette
            affirmation spontanée nous conduit immédiatement au problème de la puissance du
            Créateur de l'Univers. Car si, intellectuellement parlant, le processus de
            création de la Biosphère découvre dans la séquence ci-dessus sa nature
            scientifique, l'objection invincible porte sur la Nature de cet Être qui non
            seulement pense comment faire les choses, mais a aussi le Pouvoir Infini de les
            réaliser.
             113 Je ne sais pas si je l'ai dit, mais si je ne l'ai pas
            dit, je le dis maintenant : le Pouvoir sans l'Intelligence ne répond pas au
            besoin qu'exige la transformation de la Réalité ; et vice versa, l'Intelligence
            sans le Pouvoir reste un rêve, une fantaisie, une réponse en l'air. Dans ce
            cas, connaissant Dieu par la Théologie et l'Univers par la Science, tout ce que
            nous avons à faire est de les fusionner en une Nouvelle Science, la Science de
            la Création, et de suivre ses lois et principes. Dans ce cas, Dieu sachant
            qu'en exposant une atmosphère à une région soumise au zéro absolu, son volume
            se sublimerait et donnerait lieu à la création d'un bloc de glace, et pouvant
            le faire, Il l'a fait. Et il a appelé la lumière.
             114. mais l'intégration de la Terre dans les Cieux a été
            préparée par Dieu avant qu'il n'ouvre la bouche et ne soit à l'origine de la
            séquence créatrice de la Lumière. Ce n'est pas par hasard que Dieu a trouvé un
            système stellaire aux caractéristiques planétaires compatibles avec la Terre.
            Avant de plonger dans l'océan des constellations laiteuses, Dieu savait ce
            qu'il cherchait, où il cherchait ce qu'il cherchait, et quelles étaient les
            caractéristiques du système solaire qu'il cherchait. Et Il le savait car Il a
            Lui-même formé Sa structure planétaire dans le but de ne pas déclencher un
            rejet de l'intégration de la Terre dans l'édifice solaire.
             115. La Genèse part d'une plate-forme antérieure, la
            Terre et les Cieux ont déjà été créés, et sur leur surface nous avons mis les
            voiles. Nous aurions pu commencer ce voyage en plongeant dans les profondeurs
            du Temps, mais j'ai préféré suivre la route tracée par Dieu au préalable,
            notamment parce qu'Il connaît le terrain mieux que nous. En temps voulu, je
            briserai une lance pour tenter de recréer la création du système solaire. En
            attendant que ce moment arrive, nous devons poser sur la table les lois de base
            nécessaires à la compréhension d'une séquence systématique qui nous intéresse
            tant.
             116. Ainsi, l'intégration de la Terre dans le système
            solaire, aussi naturelle qu'elle puisse paraître à ceux qui associent la
            Divinité au pouvoir d'ouvrir la bouche et de tout faire, a impliqué la
            résolution d'une mer d'équations complexes, remplies d'inconnues et de facteurs
            à prendre en compte. Comme tout autre système de l'Univers, le corps solaire ne
            peut accepter l'intégration d'un nouvel élément sans subir lui-même une
            transformation d'état. En pensant à cette simple règle universelle
            d'intégration des corps astrophysiques dans des systèmes complexes, Dieu a
            assuré l'impossibilité d'un rejet ou d'une perturbation destructive du système
            solaire en réponse à l'intégration de la Terre dans sa structure en créant le
            Soleil, la Terre et la Lune avec une Origine commune dans l'espace et le Temps.
             117. Une fois le Soleil et les planètes avec leurs lunes
            et leurs anneaux créés, Dieu a procédé à l'isolement de la Terre, la racine de
            la Confusion dont parle le Texte, afin, après avoir créé la Lumière - comme
            nous l'avons déjà vu - de réunir à nouveau la Terre et le Soleil, le moment
            autour duquel nous gravitons dans cette section. Cette intégration avait un
            chemin. Et en chemin, la couche de glace devait commencer sa route particulière
            vers sa transformation en Air et en Eau. Décrire ce chemin est l'objectif que
            nous nous proposons d'atteindre dans la section suivante.
             118 Et enfin, la conséquence du lancement de la Terre sur
            la piste boréale (la porte par laquelle la Terre est entrée dans le champ
            électrique du Soleil) a été ressentie à la surface du manteau de glace. Le fait
            que la Terre soit entrée dans son orbite biosphérique par cette piste boréale a
            des causes plus complexes que celle qui nous intéresse ici. Pour l'instant,
            intéressons-nous à la fonte de la calotte glaciaire et aux conséquences physiques
            de son accélération vers le point critique maximal sur la durée de son
            processus. Élévation instantanée recherchée par Dieu en donnant à la Terre
            l'accès à la piste nord.
             119. Le fait est qu'en donnant à la Terre l'accès à la
            piste nord, Dieu accélérait le processus de dégel de la calotte glaciaire à la
            vitesse maximale autorisée, tout en faisant de même avec l'évaporation
            conséquente du produit résultant. Le jeu de forces sur lequel la fonte de la
            plate-forme glaciaire a été accélérée à sa vitesse maximale possible combine
            des forces classiques et révolutionnaires, et arrête cette insaisissable
            cosmologie quantique à l'origine de tous les processus de création de matière
            astrophysique et d'énergies électromagnétiques. Plus l'approche Terre-Soleil
            est proche, plus la distance Soleil-Terre est faible, plus le processus de
            dégel de la plate-forme de glace est intense. C'est la vitesse du mouvement
            d'approche qui nous amène à parler de sublimation. En ce sens, la sublimation
            de l'inlandsis était une évaporation directe. Pour le comprendre aussi
            simplement que possible, nous pouvons le comparer à l'application d'un fer
            rouge sur la surface d'une barre de glace. Le Soleil est devenu une barre de
            fer rouge dans la main de Dieu et la Terre une barre de glace. Je ne parle pas
            au sens figuré lorsque je dis que si Dieu avait continué à appliquer le fer
            indéfiniment, la masse totale de la calotte glaciaire aurait été transformée en
            atmosphère. C'est du moins l'impression que crée l'extension infinie du sujet.
            Je dirais une simple apparence et rien de plus. Une apparition qui nous invite
            à faire un nouveau pas en avant. Et assurer que la stabilité de l'univers en
            général, et de notre Système en particulier, repose sur deux piliers
            fondamentaux. La première, nous l'avons déjà vue, est la transformation de
            l'énergie en de nouvelles formes d'énergie. Le second est la nature
            électrodynamique de la matière cosmique fondamentale.
              
             CHAPITRE 14
             DEUXIÈME LOI DU COMPORTEMENT DE L'UNIVERS
             
             120. l'étude de Dieu sur le comportement de la matière
            cosmique l'a conduit dans le domaine de l'électrodynamique astrophysique. Au
            cours des investigations de Dieu sur la nature de l'espace, de la matière et du
            temps dans sa quête de la maîtrise de la science de la création, qui lui permettrait
            de transformer la réalité universelle, Dieu a observé comment la matière
            fondamentale, malgré ses transformations et ses sauts dimensionnels dans
            l'espace général, conserve les propriétés de sa nature atomique. La découverte
            de la conservation des propriétés atomiques naturelles de l'énergie cosmique
            fondamentale, quelle que soit la direction dans laquelle elle se déplace, a
            ouvert à Dieu un horizon créatif illimité. Car si, quelle que soit l'ampleur
            des distances parcourues lors du saut de la matière microcosmique à la matière
            macrocosmique, la nature de leurs forces électrodynamiques est conservée, le
            scénario ouvert à l'intelligence créatrice est sans limite. De plus, cette
            seule découverte transforme les étoiles et leurs réseaux systémiques en briques,
            en blocs, en un champ de matière première dont on peut extraire toute la masse
            nécessaire à l'édification des bâtiments constellaires.
             121. Donc, en appliquant maintenant, si la première loi
            (transformation du champ gravitationnel en lumière) s'oppose à la contraction à
            l'infini de l'univers, puisque la quantité d'énergie ne reste pas statique dans
            l'équation, une instabilité équationnelle dérivée de la transformation de la
            gravité en lumière et en forces électromagnétiques, une condition de stabilité
            requise par l'hypothèse pour donner libre cours à la contraction du champ
            universel en un noyau primordial, et qui n'est pas remplie, une réalité que la
            stabilité du système astrophysique local démontre ; cette deuxième loi - nature
            électrodynamique des champs gravitationnels - coupe le mouvement contraire
            (destruction par dispersion) en érigeant entre les systèmes sidéraux un réseau
            électrodynamique de comportement. C'est-à-dire l'opérabilité de cette loi de
            transformation de l'énergie gravitationnelle en forces électromagnétiques et
            autres formes d'énergie lumineuse, l'opérabilité de cette loi, disais-je,
            contre la dispersion par affaiblissement constant du volume de l'énergie
            universelle : elle maintient la concentration à partir des lois de l'électrodynamique.
             122 Et enfin, la mise en action de ce mur de protection
            électrodynamique permet l'existence de courants gravitationnels autour des
            continents astrophysiques soumis à une théorie des structures moléculaires où
            les particules sont des étoiles.
             123.l'application visible de ces deux lois à un système
            stellaire individuel se trouve dans le nôtre. D'une part, le champ magnétique
            agit comme un lien entre la Terre et le Soleil. Ceci est extensible à toutes
            les autres planètes. De l'autre, le champ électrique érige une barrière entre
            le Soleil et la Terre. D'un point de vue poétique, nous pourrions le sceller
            comme ceci : Terre jetée dans l'impossible rencontre de sa destruction, la
            nature de son esprit positif a transformé l'apparence en admiration lorsque
            l'égalité entre les signes a résolu le conflit. Et nous continuons.
             124.je vais plus ou moins simplement recréer la première
            section de cette nouvelle séquence géohistorique qui
            s'est déroulée le Deuxième Jour. Mais pour revenir au sujet, l'importation
            d'une nouvelle planète par le Soleil signifiait l'intégration d'un nouveau
            transformateur d'énergie gravitationnelle, avec ses propriétés uniques, dans
            son système. Il n'est pas facile de déterminer comment ce changement structurel
            a modifié les relations entre la famille planétaire, mais c'est un facteur que
            Dieu connaissait par expérience, et à partir de cette expérience, il a élaboré
            sur papier toutes les inconnues avant d'agir. Le succès de l'application de ses
            mathématiques à la réalité n'est pas loin à chercher ; les résultats sont là
            pour tous. Nous allons nous concentrer sur la Terre et sur ce que son
            intégration dans un champ gravitationnel partagé a signifié pour son corps
            physique.
             125.je commencerai par dire que tout corps de nature
            astrophysique, tant qu'il est isolé de tout autre corps, ne fait que consommer
            sa propre énergie. Alors que pendant le Jour Zéro, il était isolé dans sa
            région d'origine, la Terre se nourrissait de son propre champ gravitationnel.
            Le faible taux de transformation auquel son noyau fonctionnait maintenait son
            pouls à un minimum stable de révolutions. Le problème était que le champ
            gravitationnel continuait à augmenter la masse de la croûte terrestre par son
            effet de trou noir. La Terre avait donc des raisons d'être confuse.
             126. Et Dieu dit qu'elle était vide parce que la Terre ne
            pouvait pas se sortir de cette situation par elle-même. Ce n'est qu'en étant
            connecté à un réseau d'énergie qu'il pouvait surmonter la fin à laquelle,
            laissé à lui-même, il était conduit. Lorsque Dieu est revenu et a doublé
            l'énergie de son champ, accélérant la rotation de son corps externe, il a brisé
            cette situation. Il en résulta, comme je l'ai montré, la fonte de la croûte primaire
            et la création du manteau de glace qui recouvrit le Globe à la fin du Premier
            Jour.
             127. L'énergie fournie une fois transformée en chaleur,
            le noyau ayant retrouvé un nouvel état d'équilibre à la fin du Premier Jour,
            lorsqu'il a été introduit dans le système solaire à l'aube du Deuxième Jour, la
            Terre s'est soudain retrouvée dans la situation d'un transformateur connecté à
            un réseau électrique. La première réaction de son noyau a été de passer d'un
            état de travail lent à un état de travail avancé. On peut comprendre ce que
            cela signifie en se rappelant comment la variation de l'énergie avec laquelle
            son champ peut jouer l'a affecté au début du premier jour. L'effet dont il
            découle universellement que le moteur qui maintient le mouvement stellaire constant
            est le Noyau.
             128. Le mouvement des étoiles et de tous les corps dans
            l'Univers présente donc, comme on le voit très bien dans notre Système, une
            singularité. Ils tournent tous sur leur axe. L'effet physique naturel de ce
            type de mouvement est, comme on le voit dans les hélicoptères, un mouvement
            vers le haut. Nous devrions en déduire que toutes les étoiles et leurs systèmes
            suivent une trajectoire ascendante. Comme pour dire que l'Univers se comporte
            comme un corps qui se déplace éternellement vers le haut. Revenons maintenant au point où j'ai laissé cette histoire.
                
             
 QUATRIÈME PARTIE
                CRÉATION DE LA BIOSPHÈRE
                
 
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