CHRIST RAOUL CONTRE L'ANTICHRIST
|
LE POISON DU SERPENT
RÉFUTATION DES 67 THÈSES D'ULRICH ZWINGLI SUR "L'INTERPRÉTATION
SEULE".
DEUXIÈME PARTIE.
L'Évangile
du Saint-Esprit dit qu'à l'âge de 12 ans, Jésus est apparu dans le Temple avec
la saine intention de se dévoiler et d'être investi comme roi selon son
héritage davidique. Le Saint-Esprit écrit ensuite la Nécessité de la Mort du
Christ, déjà prophétisée par Dieu depuis l'époque de ce même Roi David dont
l'Enfant Jésus est allé réclamer la Couronne dans le Temple. La conclusion de
ces deux chapitres nous conduit à la Parole que Dieu adresse à Son Fils depuis
Son Livre, lorsqu'Il écrit : "Ne sois pas comme un cheval sans
bride", d'où il ressort qu'avant que Son Fils ne vienne du Ciel, ce Père
avait déjà vu cette effraction dans le Temple de Son Fils Jésus. Dans cette
mesure, Dieu connaissait son Fils. Et parce qu'il le connaissait, il a pu
prédire que sa venue dans l'histoire de notre monde se ferait sous le signe de
la colère contre l'ennemi de l'homme. Jésus entrerait dans notre monde, comme
il est écrit, en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs, sur son
cheval de guerre et prêt à s'élancer contre les armées de l'Ennemi de son Père.
Ce n'était pas le plan de salut universel que Dieu a conçu après la chute.
Mais
au-delà de ce détail, le point que nous devons examiner pour traiter le
chapitre de l'enfant dans le temple concerne son âge. L'enfant était âgé de 12
ans. Déjà un phénomène étrange, que des enfants ouvrent la bouche devant les
Anciens, et plus étrange encore qu'il soit autorisé à parler parmi les Anciens
du Temple, le point sur lequel nous devons concentrer notre intelligence est
cet Âge. Il est certain qu'à partir de l'âge de 14 ans, les enfants d'Israël
étaient considérés comme des adultes. Et en tant qu'adultes, ils étaient
autorisés à parler devant les adultes. Nous parlons dans le cas où à l'âge de
14 ans, l'âge légal auquel l'Israélite est devenu majeur devant son peuple, il
avait quelque chose à dire. Aucun cas de ce genre n'a jamais été enregistré, et
c'est précisément cette exceptionnalité qui a permis au fils de Joseph et de
Marie de se servir de la Parole.
De cette
Liberté dont Jésus s'est servi, nous comprenons deux choses :
La première
est qu'en raison de son physique, tous les Anciens et les personnes présentes
ont considéré comme acquis que cet Enfant avait atteint l'âge de 14 ans.
Deuxièmement,
le fait qu'on lui ait permis de continuer à parler révèle le fait que le fils
de Marie et de Joseph est allé leur révéler qu'il était le Messie, qu'il venait
de Dieu, son Père, et qu'il connaissait toutes choses. Et selon l'intelligence
dont il a fait preuve en leur parlant des choses du Ciel et de la Terre, il les
a tous stupéfaits au point de lui accorder un troisième jour, au cours duquel,
après leur avoir montré qu'il était le Fils de David des Écritures, ils
devaient prendre la décision finale de l'investir comme héritier légitime du
Royaume d'Israël.
J'ai déjà
raconté dans La Divine Histoire de Jésus-Christ comment ce Phénomène a attiré
l'attention du même Siméon qui L'a tenu dans ses bras dès sa naissance, et qui,
rempli du Saint-Esprit, est venu au Temple pour dire au Fils de Dieu que ce
n'était pas la Volonté de Dieu, Son Père, de se proclamer roi d'Israël selon
les lois des hommes. C'est Lui, le Fils de Dieu, qui devait se retirer jusqu'à
ce que vienne la Plénitude des temps, car la Nécessité de la mort de l'Agneau
de Dieu était de Loi.
Je veux
dire, au cours de la Grande Bataille que l'Épouse du Seigneur, de ce même
Enfant dont l'Esprit Saint a parlé dans le Temple, et devant lequel Jésus s'est
incliné en obéissance à Dieu le Père, dont il devait s'occuper des affaires,
les théologiens des premiers siècles sont tombés dans l'hérésie parce qu'ils
ont voulu mettre Jésus à une place et le Christ à une autre : oubliant qu'il
n'y a pas deux personnes, un Christ ici et un Jésus là, et tout en affirmant
que les Ecritures sont la seule Source de la Pensée Chrétienne, ils éteignent
leurs yeux et là où il est écrit et lu que le Christ est le Nouveau Nom de
Jésus, et donc nous parlons de Jésus Christ, et le Saint Esprit pour réaffirmer
ce Nouveau Nom donné par Dieu à son Fils l'appelle Christ Jésus ; contre
l'Écriture qu'ils ont élevée contre l'Épouse du Seigneur, et contre le
Saint-Esprit, ils ont continué à voir dans le Messie et Rédempteur deux
personnes, le Christ d'une part et Jésus d'autre part. Cette Raison hérétique
est ce que le Diable a sauvé du tombeau dans lequel l'Église a été enterrée par
le Dessein du Saint-Esprit, et selon cette source anti-chrétienne nous
observons dans toutes les thèses des Apôtres du Mauvais Évangile de la Réforme
Protestante que tous ont toujours parlé du Christ, mais qu'ils ont utilisé
Jésus seulement comme référence, oubliant que le Christ est le Nouveau Nom
donné par Dieu à Son Fils Jésus, de sorte que s'il n'y avait pas eu Jésus, le
Christ n'aurait pas pu naître.
Nous savons
par la Doctrine de notre Sainte Mère l'Église Catholique que le Fils et le
Saint-Esprit sont devenus un seul Être. Car avant son Incarnation, on doutait
que le Saint-Esprit du Père vive dans le Fils. De plus, toute la Tama de la
Chute, la Trahison de Satan et de ses alliés dans l'Homicide d'Adam, fils de
Dieu, avait dans ce Doute sa source. Quelle serait la réponse du Fils Bien-Aimé
de Son Père à l'Interdiction correspondante et à la Peine de Mort contre tous
ceux qui feraient de la Guerre, Fruit de l'Arbre Interdit, leur pain quotidien
?
Pendant les
millénaires qui suivirent, la Création entière tint son cœur dans un poing, son
souffle se resserra jusqu'à ce que son pouls s'étouffe, attendant la réponse du
Fils bien-aimé de son Père. Nous connaissons la RÉPONSE de Jésus, et c'était de
dire devant le Ciel et la Terre : "JE SUIS JESUS CHRIST, celui qui me voit voit le Père". C'est pourquoi l'Église a écrit :
"Le Saint-Esprit est Dieu. Ergo : Le Fils est Dieu, le Père est Dieu ;
deux personnes, un seul vrai Dieu.
Effacer
cette Unité Parfaite entre le Père et le Fils dans l'Esprit Saint, en raison de
laquelle tout ce qui vient de Dieu vient du Fils, une Unité dont l'Intelligence
n'a pas été comprise par l'Eglise de Byzance, qui a voulu dans son orgueil
d'arriver à Dieu pour enlever son Fils du milieu, en suivant sa règle
hérétique, qui a coûté à l'Eglise Orthodoxe Byzantine sa Destruction, le nouvel
évangile protestant, plus subtil dans sa puissance rhétorique, répète le même
argument mais en séparant Jésus du Christ, de telle sorte que l'homme a le
Christ, l'homme, pour modèle, mais pas Jésus, le Fils de Dieu, oubliant ainsi
méchamment qu'il n'y a pas de division dans le Fils, car IL est Jésus-Christ.
C'est
pourquoi, dans leurs thèses, ils parlent toujours du Christ, mais jamais ou le
moins possible de Jésus-Christ. Cette raison hérétique, nous l'avons vue dans
les thèses précédentes de l'apôtre protestant suisse, et nous continuerons à la
rencontrer sur notre chemin comme une pierre maléfique dont la nature est de
nous faire tomber aux pieds du mauvais semeur.
Poursuivant
son évangile hérétique, le semeur suisse de l'ivraie de la haine, dans les
branches duquel l'Europe restera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, écrit dans
sa 31e thèse :
31 -
L'excommunication ne peut pas être dictée par une seule personne, mais par
l'Église, c'est-à-dire par la communion de ceux avec qui la personne
éventuellement excommuniée vit, avec celui qui veille, c'est-à-dire le pasteur.
L'origine
de l'excommunication se trouve dans le Testament du Seigneur à son Épouse, à
qui il donne le pouvoir de "pardonner les péchés". Les mots sont :
"Ce que vous liez sur la Terre sera lié dans le Ciel, et ce que vous
délier sur la Terre sera délié dans le Ciel". D'où l'Unité que Dieu
engendre entre l'Époux et l'Épouse, que les Apôtres de l'Évangile des Saints
traduiront par l'Unité entre le Corps et la Tête. Comme le Corps et la Tête
sont une seule réalité, il en va de même entre le Seigneur et Sa Maison.
Ce pouvoir
suprême est donné au chef des bergers de ses troupeaux, saint Pierre. Non sans
avoir d'abord uni tous ses Frères dans le sacerdoce à Lui, le Chef de tous. Et
c'est pourquoi l'Excommunication dans l'Histoire est signée et scellée par le
Successeur de Saint Pierre mais en Unité avec tous ses Frères dans le Sacerdoce
Pastoral. Et elle n'est signée que contre ceux qui, faisant du pouvoir du
pardon des péchés leur panacée, tombent dans le crime du temple que Dieu a
détruit. À savoir : "Je paie le prix du crime avant de le commettre et
avec ce prix j'achète le pardon".
L'hypocrisie
diabolique dans laquelle le Vieux Temple a été installé ne pouvait pas être
plus scandaleuse. Non seulement devant Dieu, mais aussi devant les hommes,
comme le montre l'épisode d'Antiochus IV Epiphanes. Car quelle que soit la
malignité de la réaction des Séleucides, le dégoût des peuples païens devant
l'existence d'un sacerdoce qui se prétendait saint et le seul vrai parmi les
nations, et de voir que parmi ces saints, ils étaient dévorés vivants pour
avoir été l'intendant du trésor du Temple.....
Ensuite, le
pouvoir de lier et de délier, c'est-à-dire d'excommunier, étant une sentence
qui lie le Ciel à la Terre, le Seigneur au chef de ses bergers, car c'est à
saint Pierre et à ses frères dans la tête du corps pastoral que ce pouvoir
infini est légué, s'il était placé entre les mains de chaque pasteur, il en
résulterait la désintégration absolue de ce Corps, car une fois que chacun se
serait prévalu d'un Pouvoir qui lie l'Eternité, chacun l'utiliserait selon ses
propres intérêts et jamais selon ceux de Dieu, qui est le Salut de la Race
Humaine.
D'autre
part, nous observons qu'en léguant ce pouvoir à Pierre, le Seigneur le fait en
tant que Chef de ses Pasteurs, c'est-à-dire que ce pouvoir de lier et de
délier, l'Excommunication, se réfère exclusivement à l'Activité Pastorale,
c'est-à-dire à l'Unité de la Doctrine de l'Évangile qui est descendue du Ciel
pour le Salut de la Terre. D'où l'on voit que la thèse suivante n'est pas
descendue de Jésus-Christ, qui n'était en aucun cas le "Dieu caché"
de la Réforme. Lisons :
32. ne
peut être puni par l'excommunication que celui qui cause publiquement et
notoirement un scandale.
Le
despotisme tyrannique que l'auteur de ces thèses revendique pour lui-même ne
connaît pas de limites. Il prétend faire du péché des hommes la cause de la
damnation éternelle. Il revendique pour lui-même cet apôtre des mauvaises
herbes le pouvoir de condamner à mort ici-bas pour des péchés que le prêtre du
Christ a le pouvoir d'absoudre, et il veut condamner à l'enfer ceux qui, pour
des péchés de conduite, qui ne se réfèrent pas à la doctrine pastorale, sont
pardonnés par l'absolution sacerdotale.
Zwingli
aliène le troupeau de Jésus-Christ de ses bergers légitimes et refuse au Fils
de Dieu le pouvoir d'absoudre ou de condamner les hommes en raison de leurs
péchés commis non pas contre la Doctrine venue du Ciel mais contre leur propre
âme.
L'excommunication
fait référence à la sentence de Dieu contre Satan et ses frères en rébellion
contre l'esprit de la doctrine divine de l'égalité en fraternité de tous ses
enfants. Le pardon des péchés fait référence aux offenses que nous provoquons
par notre conduite contre nous-mêmes. Et c'est pourquoi nous voyons que
l'excommunication dans l'histoire de l'Église se produit toujours en réponse à
des doctrines théologiques qui cherchaient à supplanter ou à modifier la
Doctrine du Ciel. Elle n'a jamais été signée contre les péchés auxquels nous
sommes tous soumis par les circonstances du monde. Ces péchés dépendent de
l'absolution du pasteur d'origine. L'excommunication ne peut venir que du pasteur
des pasteurs en communion avec ses frères dans l'éternelle Préservation
apostolique de la Doctrine de Jésus-Christ. Ainsi, quiconque sera ressuscité au
Jour du Jugement sous cette sentence sera condamné par celle-ci à condamner
Satan.
Il va sans
dire qu'un pouvoir aussi infini et impliquant l'Éternité ne pouvait être laissé
entre les mains d'un individu et c'est pourquoi le Seigneur a lié saint Pierre
comme chef de ses frères dans l'Esprit tout en leur donnant à tous, par la
Communication, ce pouvoir qui les unit à Jésus-Christ et fait d'eux en LUI un
seul être avec Dieu.
Au
déshonneur des Suisses, le pouvoir absolu d'un tyran fut donné à Zwingli et
Calvin, qui n'hésitèrent pas à condamner à mort tous ceux qui s'opposaient à
leurs mauvaises semailles, pour lesquelles ils méritaient l'excommunication que
le Saint-Esprit lança contre les Ennemis de la Doctrine de Jésus-Christ.
|
CHRIST RAOUL CONTRE L'ANTICHRIST
|